Voyage en Islande et au Groënland, exécuté pendant les années 1835 et 1836 sur la corvette «La Recherche», commandée par M. Tréhouart, Lieutenant de Vaisseau, dans le but de découvrir les traces de «La Lilloise»; publié par ordre du Roi/Gouvernement sous

Voyage en Islande et au Groënland, exécuté pendant les années 1835 et 1836 sur la corvette «La Recherche», commandée par M. Tréhouart, Lieutenant de Vaisseau, dans le but de découvrir les traces de «La Lilloise»; publié par ordre du Roi/Gouvernement sous la direction de M. Paul Gaimard, Président de la Commisssion scientifique d'Islande et de Groënland. I. Histoire du voyage, 1838-1850. IIa. Histoire de l'Islande, 1840. IIb. Littérature islandaise, 1843. III. Minéralogie et géologie, 1838-1840. IV. Physique, 1838
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
I.: du 21 avril au 1er octobre 1835
Paris - Caen - Cherbourg - Reykiavik - Laugarnes - Reykiavik - Fosvogur - Seltjarnarnes - Reykiavik - Hafnar-Fiördur - Videy - Bessastadir - Reykiavik - Esjuberg - Medalfell - Saurbaer - Leirá - Hvitár-Vellir - Hamar - Hraundalur - Stadahraun - Skauganes - Melkolt - Stadastadur - Búdir - Stapi - Olafsvik - Graeni-Fiördur - Olafsvik - montagne du Snaefells-Jökull - Olafsvik - Krosnes - Graeni-Fiördur - Biarnar-Höfn - Stikkishòlmur - Saudarey - Narfeyri - Breidabólstadur - Holmstadur - Holmsback - Kennabrecka - Melar - Prest-Backi - montagne de Betruháls - Kollafjardarnes - Smahamar - Brecka - Kolbitsá - Prest-Backi - Baer - Melar - Nordurá - Hvammur - Nortunga - Reykholt - Thingvellir - le grand Geysir - Haukadalur - Rhuni - Skard - Selsund - Galveraebaj-Kirke - Eyrar-Backi - Thorlàhshöfn - Krisivik - Keblavik - Hafnar-Fiördur - Reykiavik - Cherbourg - Valogne - Caen - Rouen - Paris

II.: du début de janvier au début d'avril 1836
Brest - Saint-Louis - île de Sor - île de Gorée - Dacar - Saint-Louis - Cayenne - La Martinique - Fort-Royal - Saint-Pierre-de-Miquelon - Cherbourg

III.: du 9 mai au 4 octobre 1836
Paris - Caen - Cherbourg - Tourlaville - Cherbourg - Martin-Vast - Toraille - Cherbourg - Reykiavik - Laugarnes - Videy - Laugarnes - Reykiavik - Arhólmar - Ellidavatn - Raudhólar - Reykiavik - Thingvellir - Reidarbarmur - Laugarvatn - le grand Geysir - Skálholt - Skard - Selsund - le mont Hekla - Selsund - Breidabólstadur - Teigur - cascade de Gliufurá - Skógar - Höfda-Brecka - Langholt - Arnardrángur - Hörgsdalur - Kirkjubaear-Klaustur - cascade de Skögfoss - cascade de Stiönarfoss - Hörgsdalur - Foss - Dverghamrar - Orystustadir - Marjubacki - Núpstadur - montagne de Hella - Sandfell - Hnappavellir - Breidabólstadur - Stéltaleiti - Holt - Biarnanes - Hallar - Hlíd - Geithamrar - Djúpavogur - Eydalir - Dalsá - Eski-Fiördur - Ormstadir - Eski-Fiördur - Kèlistadir - Hegilstadir - Fossvellir - Vopna-Fiördur - Haugstadir - Grimstadir - Reykiahlíd - lac de Myvatn - Reykiahlíd - Uxaghver - Húsavík - Grenjadarstadur - Múli - Raudaskrida - Hols - Akureyri - Mödruvellir - Svarfadardan - Hólar - Maelifell - Kellingá Sandi - Kalmannstúnga - Surtshellir - Thingvellir - Reykiavik («La Recherche»: Reykiavik - Frederickshaab - Reykiavik) - Cherbourg - Paris
Date
entre 1835 et 1836
Type
recueil de trois voyages d'histoire naturelle et de mœurs. faits en voiture, en bateau, en chaloupe, à cheval, à pied et en diligence
Esthétique
«La relation qui va suivre n'est donc pas autre chose qu'un journal tenu par un voyageur naturaliste, depuis le départ de la corvette la Recherche du port de Cherbourg pour l'Islande, jusqu'à son retour à la fin de la deuxième campagne: c'est un journal dans lequel ont été enregistrées, telles qu'elles se sont présentées successivement, toutes les observations pouvant offrir quelque intérêt sur les mœurs, les usages, la météorologie, l'histoire naturelle, etc.; elles paraîtront sans doute décousues et bien incomplètes, mais c'est précisément parce qu'on a déjà tant écrit sur le nord, que l'auteur a tâché d'éviter autant que possible les chemins battus; et s'il a été quelquefois obligé de les suivre, il en a profité pour donner plus de force et d'originalité à ses propres observations; au risque de paraître puéril, il a cru devoir entrer dans une foule de détails d'intérieur et de la vie privée qui lui ont paru avoir été négligés par les voyageurs qui l'ont précédé, plutôt que de raconter les scènes émouvantes auxquelles ont donné lieu les éruptions des volcanes et les calamités de toutes sortes dont l'Islande n'a cessé d'être affligée, et qui sont consignées partout. Au reste, M. Robert n'avait jamais eu la pensée, lorsqu'il prit les simples notes qu'on va lire, de les faire servir à un travail sérieux sur l'histoire de l'Islande, et même sur ses productions naturelles; il n'était venu dans cette contrée que [...] pour y faire des collections géologiques et botaniques. [...] Enfin, si M. Robert, dans l'œuvre qu'il a entreprise, pèche par la forme, il espère du moins qu'on lui saura gré d'avoir écrit avec la plus scrupuleuse vérité tout ce qui concerne la double expédition de la Recherche, et d'avoir mis beaucoup d'impartialité en parlant des personnes; [...]»(II/IV-VI).
«Aucun langage, aucune peinture ne peuvent rendre l'aspect qu'offre l'Islande vers le milieu de la nuit lorsque le ciel est pur et calme, tant la nature semble alors empreinte d'une douce mélancolie; [...]»(II/104).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1838
Editeur
Arthus Bertrand
Volume
6 vol.
Nombre d'exemplaires
[I.:] 2 vol., XIX [XV]-558, XV [XI]-368 pp.; [IIa.:] IV-387 p.; [IIb.:] IV-281 p.; [III.:] IV-469 p.; [IV.:] VII [III]-549 p.
Format
in-8
Annexes
[I.:] front., pl., tabl., atlas; [III.:] atlas; [IV.:] tabl.
Autre édition
Voyage en Islande et au Groenland. Paris 1843, in-8