Voyage en Arménie et en Perse, fait dans les années 1805 et 1806

Voyage en Arménie et en Perse, fait dans les années 1805 et 1806
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Itinéraire
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Date
du 7 mars 1805 au 21 juin 1807
Type
voyage diplomatique et de mœurs, fait en bateau, en demi-galère, à cheval, sur le dos de mulet et en litière
Esthétique
«Voici la première partie d'un ouvrage qui a pour objet d'ajouter un petit nombre de notions à celles qu'on possède sur la géographie du nord de l'Asie mineure et de la Perse, et sur les mœurs de divers peuples de l'Orient. [...], trois difficultés principales se présentaient dans l'exécution de ce projet: le caractère diplomatique de la mission dont j'avais été chargé, la brièveté de mon séjour en Perse, enfin l'embarras de dire des choses à la fois neuves et vraies sur des peuples et des pays au sujet desquels on a tant écrit. Cependant, en supprimant les détails de faits qui, relatifs à la politique, ne pouvaient être divulgués par un ancien agent public sans indiscrétion; en me bornant à exposer ce que je savais sur l'état actuel des provinces que j'avais vues par moi-même, sur les opinions et les préjugés de leurs habitans, et à cet effet, en mettant sous les yeux du lecteur les traductions littérales de divers entretiens notés souvent en langue turque sur les lieux, et transcrits, pour ainsi dire, sous la dictée de Turks, de Kurdes, d'Arméniens et de Persans, j'ai osé croire qu'il ne serait point impossible de donner à cet ouvrage une sorte de couleur locale, et d'intéresser le public aux aventures d'un voyageur éprouvé par un de ces malheurs qui, tout isolés qu'ils sont, peuvent servir à donner une idée générale et juste de l'oppression sous laquelle gémissent des peuples dont l'ignorance tient aux dogmes d'une religion intolérante, et les vices, au despotisme du gouvernement. J'ai donc mis mes notes en ordre, comptant plutôt sur l'intérêt du sujet que sur mes moyens d'exécution; et je n'ai pas tardé à m'apercevoir que s'il est difficile de pénétrer dans des contrées à demi-sauvages, d'y chercher et d'y obtenir de nouveaux élémens de succès pour l'industrie française; il l'est encore plus de publier une relation qui, en éveillant la curiosité par le récit d'aventures lointaines, puisse également satisfaire cette classe de lecteurs qui demande aux voyageurs des notions positives et précises sur la géographie et l'histoire des pays qu'ils ont visités»(I-III).
«Les mœurs et les habitudes orientales qui font avec les nôtres un contraste si frappant, sont loin d'être aussi connues qu'elles pourraient l'être d'après le nombre, les lumières et l'exactitude des voyageurs dont nous possédons les relations. Sans doute il est un petit nombre d'hommes doués d'un génie observateur et profond, qui ont su saisir les traits caractéristiques de ces mœurs. Chardin, Tournefort et Volney ont habilement traité ce sujet; nous ne croyons pas toutefois qu'ils l'aient entièrement épuisé»(290).
«Je suis forcé, bien malgré moi, d'entrer ici dans des détails à peu près indifférens au lecteur. J'ai tâché seulement de les abréger un peu plus que ne l'a fait un voyageur moderne, qui dans sa relation comptant pour ainsi dire <des plafonds les ronds et les ovales>, ne nous fait grâce d'aucune circonstance des réceptions dont on l'honora dans l'Inde»(350, note 1).
«Pour épargner au lecteur des détails fastidieux, je me dispenserai de rapporter les distances que nous parcourûmes pour nous rendre d'un lieu à l'autre. La carte les indique suffisamment»(354, note 1).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1821
Editeur
Pélicier/Neveu
Nombre d'exemplaires
XVI [XII]-507 p.
Format
in-8
Annexes
pl., atlas