Ménélik et nous. Le Carrefour d'Aden. La Route d'Addis-Abebâ. Je suis l'hôte du Négus. Vers le Nil Bleu. France et Abyssinie

Ménélik et nous. Le Carrefour d'Aden. La Route d'Addis-Abebâ. Je suis l'hôte du Négus. Vers le Nil Bleu. France et Abyssinie
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
Aden - Berbera - Zeila - cap de Cheikh-Saïd - Djibouti - Daouanlé - Bih Humma - Bih-Kaboba - torrent de Guéraslé - Gueldeïssa - Harar - lac Haramaya - camp de Kouloubi - Tchalenko - camp de Bourka - Kounni - Kounni-Boroma - lac Tchercher - Tchféa-Inani - camp de Laga-Hardin - camp de Teditcha-Malka - camp de Menabella - Addis-Ababâ - Mont-Managacha - Addis-Alam - camp de la rivière Oullouka - camp de Birbirsakilé - camp de Tchelléah - camp de Kersa - camp de Boché - camp de Billo - camp de l’Ouama - camp de Goutey - Lékamti - camp de Sassiga - camp de Didessa - camp de Maretchi - camp de Guimbi - camp de Dongoro - camp de Nedjo - camp du Tchoki - camp des Chankallas - camp du Tchoki - camp de Nedjo - camp du Toulou Guingui - camp des Bambous - Addis-Ababâ
Date
du 8 décembre 1900 au mois de mai 1901
Type
voyage de politique coloniale fait en bateau, en chemin de fer, en caravane et à cheval
Esthétique
«Au cours de l’été 1900, S.E. M. Ilg, conseiller de l’empereur d’Éthiopie, voulut bien m’inviter, de la part de S.M. le Négus Ménélik II, à me rendre à Addis-Ababâ [...] Je fis part à mon gouvernement des intentions bienveillantes du Négus. Les ministères des Affaires étrangères, de la Marine et des Colonies m’encouragèrent à accepter l’invitation qui m’était adressée. Ils voulurent concourir aux frais de mon voyage pour une somme de dix-huit mille francs. De la minute où j’aurais atteint la frontière éthiopienne, il était convenu que je deviendrais l’hôte de l’empereur [...]»(7).
«Sa position géographique [sc. d’Aden] lui assure la fourniture constante de l’Arabie Heureuse. De même, il pourra se réserver la clientèle du Somaliland qu’il atteint par le port de Berbera. Pour le considérable transit qui, à cette heure, passe par la route de Zeïla, qui monte au Harar jusque sur le plateau abyssin, il peut, il doit tomber dans les mains de la France. Les moyens par lesquels ce résultat sera atteint? C’est pour les étudier que je me suis mis en route. Afin donc que mon enquête soit complète, je me propose de m’embarquer de ce carrefour d’Aden sur quelqu’un des navires qui portent en Somaliland toute cette cotonnade, tout ce sucre, tout ce riz. J’entrerais dans les boutiques des Parsis, des Hindous, des Grecs, des Arabes pour m’enquérir sur les origines, les quantités, les prix de leurs marchandises. Je tâcherais de me former une idée des clientèles, de leurs désirs véritables, des besoins artificiels que l’on peut éveiller chez elles. Il suffira de renouveler la même expérience à Harar, puis dans les principaux centres abyssins, pour constater quels obstacles le prix formidable du transport en caravane a opposés jusqu’ici aux efforts de l’importation et de l’exportation dans toute cette partie de l’Afrique orientale»(29-30).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1901
Editeur
Libr. Nilsson
Nombre d'exemplaires
446 p.
Format
in-8
Annexes
portr., ill., cartes