La Terre de Glace. Féroë - Islande - Les Geysers - le mont Hékla

La Terre de Glace. Féroë - Islande - Les Geysers - le mont Hékla
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
Édimbourg - Thorshaven [îles Féroë] (exc. ds les evirons) - îles Vestmaneyar - Reykjavik - Hafnarfjord - Breidifjord - Dyrafjörd - Isafjörd - Skagafjörd - Siglufjörd - Eyafjörd - Akureyri - massif du Vadlaheidi - vallée de Hals - lac et ferme de Ljósavatn - chutes du Godafoss - Einarstadr - Dverá - vallée et rivière de la Laxa - désert du Myvatnssandr - lac Myvatn - Reykjahlid (exc. au volcan de Krafla) - boer de Ljósavtn - sommet du Vathlaheidi - Akureyri - Reykjavik - Thingvalla (exc. ds les environs) - boer de Langdardalr - aux bords la Brúará - vallée de Haukadalr - passage du Tungufljot - chute de Gullfoss - passage de la Hvitá - Hruni - passage de la Thjorsá - plaine de l’Hékla - boer de Galtaloekr (exc. ds la région de l’Hékla) - Breidabolsstadr - Hlitharendi - Bergthorsvholl - vallée du Markarfljót - Barkarstadr - vallée de Thorsmörk - Storuvellir - ascension de l’Hékla - Oddi - Eyrarbakki - Reykir - Reykjavik - Granton - Édimbourg - Londres
Date
été 1882
Type
voyage géologique, historique et de civilisation islandaise, fait en paquebot, à cheval et à pied
Esthétique
«Après avoir vu l’Islande de mes yeux, je ne puis que reconnaître l’exactitude de ces sombres tableaux. Et cependant cette île de désolation exerce une puissante attraction sur tous les voyageurs, et il est bien rare qu’on n’y retourne pas après l’avoir vue une fois [...] Si l’Islande n’offre point les douces séductions des contrées tropicales, elle captive par ses milles aspects étranges qui n’appartiennent qu’à elle. Tout y est extraordinaire: c’est une terre de prodiges, où les feux souterrains font explosion à travers un sol glacé, où les trombes d’eau bouillante jaillissent du sein des neiges perpétuelles. Aucune autre contrée au monde n’a ce double aspect polaire et volcanique. La nature s’y montre si différente d’elle-même, qu’elle ne semble plus faite pour les êtres terrestres. Ces vallées dévastées par les volcans, ces montagnes aux cimes cratériformes, ces froides plaines ensevelies sous des nappes de laves et éclairées par la lumière étrange des silencieuses nuits crépusculaires, tout donne l’illusion de ces paysages lunaires dont le téléscope nous a révélé l’aspect. L’homme ne s’y sent pas à sa place, et l’impression qu’il en rapporte est si profonde, que plus jamais il ne oublie»(2-3).
«Je raconterai l’Islande telle que je l’ai vue, et tâcherai de me garder de l’enthousiasme qui nuit à la vérité. Ce ne sera peut-être pas toujours facile»(6).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1883
Editeur
E. Plon
Nombre d'exemplaires
320 p.
Format
in-18
Annexes
pl., cartes