Espagne, Algérie et Tunisie, lettres à Michel Chevalier

«En général, je me suis attaché à ne rendre que mes impressions exclusivement personnelles, et j'ai mis tant de soin à éviter tout ce qui pourrait sentir l'emprunt ou la compilation, que j'ai toujours préféré ne rien dire, plutôt que de m'exposer à répéter ce qui avait déjà dit par d'autres [...] si je me suis livré assez fréquemment à des considérations rétrospectives [...] C'est que je les croyais originales, étant le fruit de mes propres études [...] Enfin, cet ouvrage étant destiné à tous les lecteurs éclairés, sans exiger de leur part des études spéciales quelconques, je me suis efforcé de leur épargner [...] les termes et nomenclatures techniques ou les détails scientifiques par trop arides (IX-X) [...] C'est en m'efforçant de combiner d'une manière harmonieuse les exigences, souvent si divergentes, du savant, du littérateur, de l'artiste et des gens du monde, que je crois avoir donné un certain caractère de nouveauté et d'originalité à mon ouvrage»(XI).