Un lettré du XVIe siècle et une hâjja du XVIIIe, tous deux captifs à Malte. Deux textes, deux manières d’écrire, deux niveaux d’écriture pour un même objet : supplier le sultan de l’époque de payer la rançon et de mettre fin à la abominable esclavage. Les deux brèves lettres de la captive, écrites en dialecte marocain et le très beau poème du lettré, en mission officieuse pour le sultan Ahmad al-Mansûr (1578-1603), sont brefs et peu prolixe : l’allusion à la captivité y est rapide et les circonstances de celle-ci sont à peine évoquées. Honte d’écrire ? Difficulté à parler de soi et de ses souffrances ? Les pistes sont multiples et la recherche toujours en cours.
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