Introduction : Le livre maritime dans l’économie de la librairie française, des origines au milieu du XVIIIe siècle

Conférencier / conférencière

Le propos est de situer, dans l’économie du livre des trois derniers siècles de l’Ancien Régime, la place de ce que l’on peut appeler le livre de mer : des ouvrages techniques à la littérature maritime intéressant un plus large public, productions clairement distinguées par les villes où on les imprima. D'un côté des villes portuaires de petite ou moyenne importance pour la librairie du royaume, mais essentielles pour la littérature de pilotage ; de l'autre les éditeurs les plus notables des métropoles du livre qui trouvent dans la littérature maritime (sciences de la navigation et voyages compris) un secteur profitable dans un marché par ailleurs saturé et miné par la concurrence étrangère et la contrefaçon. Sera exclus de cette enquête presque tout ce qui a rapport à la cartographie marine, parce qu’elle est, en grande partie, du ressort de la librairie étrangère. L'aire chronologique considérée va du début du XVIe siècle au milieu du XVIIIe siècle, des post-incunables aux grands livres de voyage maritime des Lumières. Il y sera beaucoup davantage question de libraires que de livres, de l’économie de l’imprimé en particulier, même si les archives financières nous font gravement défaut pour ces périodes. Mots-clés: édition. port. censure. privilège. économie. traduction. technique

Référencé dans la conférence : Le Livre maritime, 1750-1850
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