Dire et ne pas dire ‘. Les récits de captifs germanophones et les cérémonies de retour

Conférencier / conférencière

Les récits de captifs en langue allemande ont une spécificité qui les distingue des récits de pays comme l’Espagne, l’Italie et la France: l’esclave germanophone est protestant, il vient des côtes de la mer du Nord et de la mer baltique, rarement des régions protestantes à l’intérieur du pays. Son église ne connaît pas de tribunaux inquisitoriaux. S’il y a un inquisiteur pour lui aussi, il est à l’intérieur de lui-même, c’est sa conscience. Vu les autres différences fondamentales qui séparent les deux églises chrétiennes, on peut s’attendre à ce que les cérémonies de retour et tout ce qui les entoure – le rachat, la publication des récits et leur stratégie d’écriture – se présentent aussi tout autrement. Pour vérifier cette thèse, l’analyse s’appuie sur le corpus des textes germanophones et aussi sur quelques textes d’autres nations protestantes, comme les récits d’esclaves anglais et hollandais.

Référencé dans la conférence : Captifs en Méditerranée (XVIe-XVIIIe siècles)
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