Voyage en Italie et en Allemagne de M. de P.
(titre français)
Auteurs
PAULMY, marquis de
Auteur anonyme
non
Chercheur
Description du voyage
Date du
1745
Date au
1747
Epoque
Localisation
Pays traversés
France. Italie.Toscane. Allemagne. Saxe. Prusse.
Villes traversées
Fontainebleau.Dijon. Lyon. Marseille. Antibes. Savone. Gênes.Livourne.Vérone. Bergame. Florence. Venise. Bologne. Ravenne. Lorette. Rome. Naples.Strasbourg.Mannheim.Francfort.Gotha. Leipzig.Meissen. Dresde.Berlin.
Voyage résumé
Voyage politico-diplomatique d'un jeune aristocrate destiné à la carrière, adressé à son père, le marquis d'Argenson.
Sous-titre: " Lettres de M. de P., maître des requêtes à M. son père, contenant la relation de son voyage en Italie commençant le 20 octobre 1745, finissant le 2 juin 1746 ". (p. 1-200).
3: départ de Fontainebleau.
Le 20, à Dijon: mondanités aristocratiques et parlementaires. Lyon: de même. descendent le Rhône en bateau. peu de descriptions. `
10-11: Aix et Marseille: séjournent à l’auberge.
Toulon, Antibes. note le mauvais état des routes en Provence. A Antibes, prennent le bateau pour Savonne.
21: accompagné d’un certain de La Grange et deux autres voyageurs. 22: à Gènes, fêté par la noblesse locale (fils et neveu de ministres....).
26-30: 22/11/45: lettre sur " l’esprit du gouvernement " génois.
31: 27/11/45: son oncle trouve son " journal trop succinct "; son père le défend en disant que " ce journal-ci n’est qu’une très légère note des endroits par où je passe et de ce qui m’arrive personnellement de plus considérable. Je fais journellement le brouillon d’un journal détaillé jusqu’à la minutie qui, je crois, quand il sera mis au net, sera un vrai voyage d’Italie des plus gros et peut-être des plus ennuyeux, quoique je n’y mette rien de tout ce que je trouve de juste et de vrai dans Misson et dans les Délices d’Italie que je porte avec moi ".
Va à la rencontre de l’armée française en Italie et du maréchal de Maillebois.
40-44: plusieurs paragraphes marqués " secret ": donne des informations sur la manière dont le commandement de l’armée française est reçu...
Pavie.
56: 24/12/45: " Dans toutes ces lettres, je vous parle de tout ce que je vois et j’entends avec cette liberté que vous voulez bien me permettre, et qui, je crois même, vous plaît. La plupart des choses que je vous y marque ne demandent aucune réponse et sont seulement pour vous marquer l’attention que je fais aux choses qui peuvent vous intéresser et qui doivent m’intéresser moi-même et faire une partie de l’objet de mon voyage par rapport aux vues que vous avez sur moi; mais comme vous le marquez, c’est pour (57) le retour que je vous réserve les observations détaillées sur les caractères et sur le gouvernement; si vous avez du temps à perdre à m’entendre, j’en aurai pour longtemps ".
60: un nouveau compagnon de voyage, M. de Verillac: un peu espion (observations militaires sur la Toscane avdc trois collaborateurs qui s’ignorent mutuellement: 83).
60: n’écrira pas en Toscane, " à cause du peu de sûreté dont je crois que sont les courriers de ce pays, malgré la neutralité ".
Livourne. Lucques. Florence (presque rien sur les arts: 3 lignes p. 71). Bologne. Ferrare. Venise (77-78: peu impressionné par les canaux, préfère ceux des " villes de Hollande ", non plus que par les masques) (78: deux lignes sur les " belles églises et les peintures admirables ").( 85-86: va à l’opéra avec de " belles dames ", mais n’est jamais invité dans les maisons des Vénitiens). (116: assiste au carnaval)
90 (5/2/46): rencontre Algarotti qui lui fait acheter des livres.
92: envoie à son père " un petit mémoire sur la Toscane " qui suit (janvier 1746), p. 94-115.
118: à Florence, achète pour son père des gravures " toutes nouvelles représentant des vues de cette ville ".
Assez politique et diplomatique; mission officieuse plus ou mons claire dans le texte; transmet les messages politiques du duc de Modène.
Vérone (134: y rencontre Scipion Maffei, " antiquaire fameux et poéte italien auteur de la Mérope. J’avais une lettre pour lui "). 135: Bergame, carnaval: " toute la ville était masquée en Arlequin et Arlequine. Cela était très joli "; opéra: "L’opéra qui est d’une magnificence étonnante en décorations et en machines. Il y a entre autres un combat sur le théâtre où il y a des éléphants et des hommes dessus qui les font battre "; on joue Tamerlan.
" Lettre sur la gouvernement de Venise " (s. d.), p. 137-153: " une autre partie de mon travail à Venise. Je m’y suis appliqué à connaître autant que j’ai pu M. de Montaigu " (p. 147): sévère sur " ses talents et ses connaissances " (p. 148). " on fait chez eux (M. et Mme) chère médiocre, conversation aussi médiocre, point de jeu et on n’y voit presque jamais de femmes " (p. 149). p. 151-152: Montaigu se plaint des " friponneries " du consul Le Blond
Milan (19 février 1746). Bologne. Ravenne. Lorette (168: " Nous avons passé le 11 (mars) au matin à voir la Sainte Case de Lorette "... sans plus). Rome (14 mars). 169: y voit " le roi d’Angleterre, de ce pays-ci ". 172; : du temps à perdre en attendant l’audience du Pape, " la visite des curiosoités de Rome ".
Naples.176: escalade le Vésuve, suivi d’une éruption.départ de Naples el 1er avril.
Retour à Rome.
179: reçoit avec beaucoup de retard des paquets de lettres de France.
181: " nous avons mené à Rome la vie de tous les voyageurs et surtout de ceux qui sont pressés [...] je m’amuse assez et m’instruis beaucoup". 185: fait du tourisme à Rome, où il séjourne un mois, " c’est assez pour en parcourir légèrement les principales beautés et en retenir une idée générale ". 185: " les notes que j’ai prises de tout ce que j’ai vu qui n’est point dans les livres ou dans les estampes m’aideront à retenirce que j’ai vu malgré l’abondance étonnante des différentes choses ".
187: L’évolution de la guerre en Italie du Nord l’inquiète pour son retour... se presser. A Gênes (14 mai). A Paris (1er juin au soir). Fin du voyage, p. 200.
" Lettres de M. de Paulmy à M. son père contenant la Relation de son voyage en Saxe et en Prusse à l’occasion du mariage de M. le Dauphin, commençant le 5 décembre 1746, finissant le 11 février 1747 " (p. 203-288).
Départ de Paris le 1er décembre; le 5 à Strasbourg d’où est datée la première lettre. 205: passe par Troyes et Belfort, se plaint: " des endroits affreux, des chemins mal entretenus, des montagnes, de mauvais postillons et tout cela ensemble presque partout ". loge à l’auberge (ce qui ne lui plaît guère).
207: " J’espère que mon père voudra bien, comme dans mon voyage précédent, communiquer ces feuilles à mon grand-père et à ma sœur ".
209: reçu par Schoepflin, " savant fort aimable ", à Strasbourg. A des lettres de de Boze pour divers savants d’Allemagne.
Spire. Mannheim (210: " C’est la plus jolie ville du monde, toutes les rues sont tirées au cordeau et la plupart plantées d’arbres; les maisons sont peintes d’une façon riante et agréable "). Darmstadt. Francfort.
211-212: attaqué par des voleurs de grand chemin peu avant Darmstadt; puis volé nuitamment par son aubergiste de Darmstadt.
doit accompagner le maréchal de Richelieu.
215: à Francfort, le ministre de France, M. de la Noüe, à des correspondances " avec toute l’Allemagne [...] ce n’est pas seulement une correspondance nouvelliste ".
217: Francfort. " chemins affreux depuis Mannheim jusqu’ici ".
219: " La Saxe est un pays admirable situé dans le plus beau climat du monde, et peuplé de villages et d’habitants, grands, bien faits et dignes du pays qui’ils habitent. Mais Dieu quels chemins pour arriver à ce beau pays! ". Depuis Francfort, il accompagne Richelieu.
Fulda. Eisenach. Gotha. Leipzig. Hubertsbourg. Dresde (25/12) (224: concert de musique italienne dans le " salon orné et illuminé " du comte Brühl) (232: " il y a eu tous les jours alternativement à la Cour opéra et comédie italienne, mais petit opéra qu’on ne regarde que comme le préllude du grand opéra qu’on doit représenter le jour du mariage ") ( 233: sévère sur la collection de Dresde en sculptures et tableaux: statues, " on en compte peu de médiocres et aucune du premier ordre. S.M.P. les a pourtant achetées presque toutes comme excellentes et par conséquent très cher. Avant l’acquisition de la Galerie de Modène il s’en fallait peu qu’on qu’on n’en pût dire autant des tableaux "; tableaux de Modène en mauvais état, " gatées ": " Elles on été enlevées de Modène à l’approche des Autrichiens avec tant de précipitation et si mal roulées que la peinture en est écaillée en beaucoup (234) d’endroits. Lorsqu’on les a vendu on a mis sur le tout dans l’état où on l’a trouvé un vernis qui, outre qu’il y donne de faux jours, a mis les accidents presque hors d’état d’être réparés. Un connaisseur pleure en voyant cela, moi qui ne le suis point, je me contente de dire que c’est dommage "). 235: insiste beaucoup sur le mauvais goût germanique. 236: visite avec Richelieu la manufacture de Meissen. 237: " O Allemagne, combien vous êtes encore enfoncée dans la barbarie! Qu’on est bien plus poli en France! ". 237: " Il y a peu de savants à Dresde, la Saxe produit beaucoup de beaux hommes et peu de beaux esprits ".
239-243: lettre du 10/1/47: " Pour vous seul ": explique que l’ambassadeur de France, des Issarts, jaloux, désert Richelieu auprès de S.M.P.
242-243: Frédéric a envoyé d’Argens (243) " son chambellan, autrefois capitaine au Régiment de Richelieu et assez connu par ses ouvrages pour faire des compliments à M. de Richelieu de S.M.P. sous prétexte de venir voir lui-même son ancien colonel. Il a eu de longues conférences avdc M. de Richelieu que je crois avoir roulé principalement sur la réunion des cours de Dresde et de Berlin. Ce même M. d’Argens m’a dit que le roi de Prusse s’attendait à me voir à Berlin et m’y recevrait de la manière la plus flatteuse ".
244-249: " manière dont on fait la porcelaine de Saxe, autant que j’ai pu m’y connaître et le retenir ".
253: le 14 janvier, la Dauphine quitte Dresde.
255-276: Longue lettre sur les négociations secrètes et brouillonne sur la paix avec l’Empire que tente Richelieu avec la médiation de la Saxe.
282: fin janvier à Berlin. Son père est brusquement mis en " retraite ": (284) Paulmy cesse tout contact politique.Frédéric tente de le consoler... Retour rapide à Paris. 287-288: achète à Berlin " cartes, estampes, médailles modernes, livres &c pour vous ".
Sous-titre: " Lettres de M. de P., maître des requêtes à M. son père, contenant la relation de son voyage en Italie commençant le 20 octobre 1745, finissant le 2 juin 1746 ". (p. 1-200).
3: départ de Fontainebleau.
Le 20, à Dijon: mondanités aristocratiques et parlementaires. Lyon: de même. descendent le Rhône en bateau. peu de descriptions. `
10-11: Aix et Marseille: séjournent à l’auberge.
Toulon, Antibes. note le mauvais état des routes en Provence. A Antibes, prennent le bateau pour Savonne.
21: accompagné d’un certain de La Grange et deux autres voyageurs. 22: à Gènes, fêté par la noblesse locale (fils et neveu de ministres....).
26-30: 22/11/45: lettre sur " l’esprit du gouvernement " génois.
31: 27/11/45: son oncle trouve son " journal trop succinct "; son père le défend en disant que " ce journal-ci n’est qu’une très légère note des endroits par où je passe et de ce qui m’arrive personnellement de plus considérable. Je fais journellement le brouillon d’un journal détaillé jusqu’à la minutie qui, je crois, quand il sera mis au net, sera un vrai voyage d’Italie des plus gros et peut-être des plus ennuyeux, quoique je n’y mette rien de tout ce que je trouve de juste et de vrai dans Misson et dans les Délices d’Italie que je porte avec moi ".
Va à la rencontre de l’armée française en Italie et du maréchal de Maillebois.
40-44: plusieurs paragraphes marqués " secret ": donne des informations sur la manière dont le commandement de l’armée française est reçu...
Pavie.
56: 24/12/45: " Dans toutes ces lettres, je vous parle de tout ce que je vois et j’entends avec cette liberté que vous voulez bien me permettre, et qui, je crois même, vous plaît. La plupart des choses que je vous y marque ne demandent aucune réponse et sont seulement pour vous marquer l’attention que je fais aux choses qui peuvent vous intéresser et qui doivent m’intéresser moi-même et faire une partie de l’objet de mon voyage par rapport aux vues que vous avez sur moi; mais comme vous le marquez, c’est pour (57) le retour que je vous réserve les observations détaillées sur les caractères et sur le gouvernement; si vous avez du temps à perdre à m’entendre, j’en aurai pour longtemps ".
60: un nouveau compagnon de voyage, M. de Verillac: un peu espion (observations militaires sur la Toscane avdc trois collaborateurs qui s’ignorent mutuellement: 83).
60: n’écrira pas en Toscane, " à cause du peu de sûreté dont je crois que sont les courriers de ce pays, malgré la neutralité ".
Livourne. Lucques. Florence (presque rien sur les arts: 3 lignes p. 71). Bologne. Ferrare. Venise (77-78: peu impressionné par les canaux, préfère ceux des " villes de Hollande ", non plus que par les masques) (78: deux lignes sur les " belles églises et les peintures admirables ").( 85-86: va à l’opéra avec de " belles dames ", mais n’est jamais invité dans les maisons des Vénitiens). (116: assiste au carnaval)
90 (5/2/46): rencontre Algarotti qui lui fait acheter des livres.
92: envoie à son père " un petit mémoire sur la Toscane " qui suit (janvier 1746), p. 94-115.
118: à Florence, achète pour son père des gravures " toutes nouvelles représentant des vues de cette ville ".
Assez politique et diplomatique; mission officieuse plus ou mons claire dans le texte; transmet les messages politiques du duc de Modène.
Vérone (134: y rencontre Scipion Maffei, " antiquaire fameux et poéte italien auteur de la Mérope. J’avais une lettre pour lui "). 135: Bergame, carnaval: " toute la ville était masquée en Arlequin et Arlequine. Cela était très joli "; opéra: "L’opéra qui est d’une magnificence étonnante en décorations et en machines. Il y a entre autres un combat sur le théâtre où il y a des éléphants et des hommes dessus qui les font battre "; on joue Tamerlan.
" Lettre sur la gouvernement de Venise " (s. d.), p. 137-153: " une autre partie de mon travail à Venise. Je m’y suis appliqué à connaître autant que j’ai pu M. de Montaigu " (p. 147): sévère sur " ses talents et ses connaissances " (p. 148). " on fait chez eux (M. et Mme) chère médiocre, conversation aussi médiocre, point de jeu et on n’y voit presque jamais de femmes " (p. 149). p. 151-152: Montaigu se plaint des " friponneries " du consul Le Blond
Milan (19 février 1746). Bologne. Ravenne. Lorette (168: " Nous avons passé le 11 (mars) au matin à voir la Sainte Case de Lorette "... sans plus). Rome (14 mars). 169: y voit " le roi d’Angleterre, de ce pays-ci ". 172; : du temps à perdre en attendant l’audience du Pape, " la visite des curiosoités de Rome ".
Naples.176: escalade le Vésuve, suivi d’une éruption.départ de Naples el 1er avril.
Retour à Rome.
179: reçoit avec beaucoup de retard des paquets de lettres de France.
181: " nous avons mené à Rome la vie de tous les voyageurs et surtout de ceux qui sont pressés [...] je m’amuse assez et m’instruis beaucoup". 185: fait du tourisme à Rome, où il séjourne un mois, " c’est assez pour en parcourir légèrement les principales beautés et en retenir une idée générale ". 185: " les notes que j’ai prises de tout ce que j’ai vu qui n’est point dans les livres ou dans les estampes m’aideront à retenirce que j’ai vu malgré l’abondance étonnante des différentes choses ".
187: L’évolution de la guerre en Italie du Nord l’inquiète pour son retour... se presser. A Gênes (14 mai). A Paris (1er juin au soir). Fin du voyage, p. 200.
" Lettres de M. de Paulmy à M. son père contenant la Relation de son voyage en Saxe et en Prusse à l’occasion du mariage de M. le Dauphin, commençant le 5 décembre 1746, finissant le 11 février 1747 " (p. 203-288).
Départ de Paris le 1er décembre; le 5 à Strasbourg d’où est datée la première lettre. 205: passe par Troyes et Belfort, se plaint: " des endroits affreux, des chemins mal entretenus, des montagnes, de mauvais postillons et tout cela ensemble presque partout ". loge à l’auberge (ce qui ne lui plaît guère).
207: " J’espère que mon père voudra bien, comme dans mon voyage précédent, communiquer ces feuilles à mon grand-père et à ma sœur ".
209: reçu par Schoepflin, " savant fort aimable ", à Strasbourg. A des lettres de de Boze pour divers savants d’Allemagne.
Spire. Mannheim (210: " C’est la plus jolie ville du monde, toutes les rues sont tirées au cordeau et la plupart plantées d’arbres; les maisons sont peintes d’une façon riante et agréable "). Darmstadt. Francfort.
211-212: attaqué par des voleurs de grand chemin peu avant Darmstadt; puis volé nuitamment par son aubergiste de Darmstadt.
doit accompagner le maréchal de Richelieu.
215: à Francfort, le ministre de France, M. de la Noüe, à des correspondances " avec toute l’Allemagne [...] ce n’est pas seulement une correspondance nouvelliste ".
217: Francfort. " chemins affreux depuis Mannheim jusqu’ici ".
219: " La Saxe est un pays admirable situé dans le plus beau climat du monde, et peuplé de villages et d’habitants, grands, bien faits et dignes du pays qui’ils habitent. Mais Dieu quels chemins pour arriver à ce beau pays! ". Depuis Francfort, il accompagne Richelieu.
Fulda. Eisenach. Gotha. Leipzig. Hubertsbourg. Dresde (25/12) (224: concert de musique italienne dans le " salon orné et illuminé " du comte Brühl) (232: " il y a eu tous les jours alternativement à la Cour opéra et comédie italienne, mais petit opéra qu’on ne regarde que comme le préllude du grand opéra qu’on doit représenter le jour du mariage ") ( 233: sévère sur la collection de Dresde en sculptures et tableaux: statues, " on en compte peu de médiocres et aucune du premier ordre. S.M.P. les a pourtant achetées presque toutes comme excellentes et par conséquent très cher. Avant l’acquisition de la Galerie de Modène il s’en fallait peu qu’on qu’on n’en pût dire autant des tableaux "; tableaux de Modène en mauvais état, " gatées ": " Elles on été enlevées de Modène à l’approche des Autrichiens avec tant de précipitation et si mal roulées que la peinture en est écaillée en beaucoup (234) d’endroits. Lorsqu’on les a vendu on a mis sur le tout dans l’état où on l’a trouvé un vernis qui, outre qu’il y donne de faux jours, a mis les accidents presque hors d’état d’être réparés. Un connaisseur pleure en voyant cela, moi qui ne le suis point, je me contente de dire que c’est dommage "). 235: insiste beaucoup sur le mauvais goût germanique. 236: visite avec Richelieu la manufacture de Meissen. 237: " O Allemagne, combien vous êtes encore enfoncée dans la barbarie! Qu’on est bien plus poli en France! ". 237: " Il y a peu de savants à Dresde, la Saxe produit beaucoup de beaux hommes et peu de beaux esprits ".
239-243: lettre du 10/1/47: " Pour vous seul ": explique que l’ambassadeur de France, des Issarts, jaloux, désert Richelieu auprès de S.M.P.
242-243: Frédéric a envoyé d’Argens (243) " son chambellan, autrefois capitaine au Régiment de Richelieu et assez connu par ses ouvrages pour faire des compliments à M. de Richelieu de S.M.P. sous prétexte de venir voir lui-même son ancien colonel. Il a eu de longues conférences avdc M. de Richelieu que je crois avoir roulé principalement sur la réunion des cours de Dresde et de Berlin. Ce même M. d’Argens m’a dit que le roi de Prusse s’attendait à me voir à Berlin et m’y recevrait de la manière la plus flatteuse ".
244-249: " manière dont on fait la porcelaine de Saxe, autant que j’ai pu m’y connaître et le retenir ".
253: le 14 janvier, la Dauphine quitte Dresde.
255-276: Longue lettre sur les négociations secrètes et brouillonne sur la paix avec l’Empire que tente Richelieu avec la médiation de la Saxe.
282: fin janvier à Berlin. Son père est brusquement mis en " retraite ": (284) Paulmy cesse tout contact politique.Frédéric tente de le consoler... Retour rapide à Paris. 287-288: achète à Berlin " cartes, estampes, médailles modernes, livres &c pour vous ".
Mots Clefs
diplomatie. cour. politique. théâtre.collection. peinture. porcelaine. mariage princier.
Personnes citées
Autres voyageurs et rencontres:La Grange, Misson, de Verillac, Algarotti, Scipion Maffei, comte de Montaigu, Schoepflin, de Boze, maréchal de Richelieu, comte Brühl, Frédéric II, marquis d'Argens, Marie-Josèphe de Saxe
Renseignements bibliographiques
Document (date du)
1745
Document (date au)
1747
Format document
Description du document
Deux copies : 3212 (médiocre), 3213 (excellente et en veau marbré aux armes de Paulmy).
Frontispice
inconnu
Illustrations
inconnu
Imprimé / Manuscrit
manuscrit
Localisation du document
Bibliothèque
Côte
ms. 3212-3213