1675

Le devotissime voyage de Hierusalem faict par moy André Augier prebstre demaurant a Beauvillier en chartrain en lannee mil six centz cinq Duquel voyage je descriray les lieux et passaige ausquelz nous avons visité et passé tant par mer que par terre

(titre original)
Auteurs
AUGIER André
Auteur anonyme
non
Description du voyage
Date du
11 avril 1605
Date au
18 décembre 1605
Epoque
Localisation
Pays traversés
France, Italie, Chypre
Villes traversées
Paris, Venise, Jaffa, Jérusalem, Béthléem, Tripoli, Salines, Lorette, Rome
Voyage résumé
André Augier, prêtre de Beauvillliers, non loin de Chartres, accomplit le voyage de Jérusalem de la manière la plus classique. Il quitte sa paroisse le 11 avril 1605. Après avoir hésité à s’embarquer à Marseille, ce qu’il avouera regretter souvent par la suite, il arrive à Venise le 8 mai, et s’embarque le 6 juillet. Le 11 août, les passagers voient apparaître Candie, où Augier célèbre l’Assomption. Le 24, ils abordent finalement à Jaffa et sont accueillis par les franciscains de Jérusalem le 28. Les pèlerins parcourent la ville sainte pendant cinq jours. Ils se rendent à Bethléem du 1er au 3 septembre. Ils passent les deux nuits suivantes au Saint-Sépulcre. Au matin de la seconde nuit, a lieu la cérémonie d’adoubement des chevaliers du Saint-Sépulcre ; le prêtre affirme refuser d’en recevoir le titre par humilité. Les pèlerins doivent ensuite prendre le chemin du retour sans pouvoir se rendre au Jourdain ni en Galilée ; ils rembarquent à Jaffa le samedi 10 septembre.
Leur navire longe alors la côte levantine jusqu’à Sidon où, alors qu’ils ont débarqué pour s’approvisionner, les voyageurs sont pris en otage et rançonnés. Ils font appel au consul franc et au pacha local pour négocier leur départ. Le navire touche encore Tripoli puis prend la mer pour Chypre. Là, dans la crainte d’être encore pris au piège par une flotte turque dont le chef parlemente un peu trop longtemps avec leur capitaine, les compagnons d’Augier se réfugient au couvent des cordeliers de Salines et finissent par s’entendre avec un navire flamand pour repartir plus rapidement vers le nord. Ce n’est que le 18 octobre que les pèlerins quittent enfin l’île, laissant derrière eux une victime des fièvres redoutées par tous les voyageurs. Le retour se poursuit ; les avanies se multiplient avec la saison qui se dégrade en Méditerranée : une première tempête surprend le navire dans le gouffre de Caramanie. À cette occasion, Augier fait le vœu d’aller à Notre-Dame de Lorette. Le retard considérable que prend la marche du vaisseau finit par provoquer la disette à bord. Le capitaine débarque enfin ses passagers au début de décembre, sur la côte adriatique de l’Italie. Les pèlerins vont à pied jusqu’à Ravenne. Là, ils passent contrat avec le capitaine d’un petit caboteur pour aller à Ancône, port au large duquel ils font naufrage le 13 décembre. Ils sont finalement recueillis par les autorités portuaires de Pesaro et atteignent Lorette le 18. Après avoir accompli son vœu, Augier va encore à Rome mais il y interrompt aussitôt son récit, sans dater son arrivée, annonçant qu’il a déjà décrit la ville et ses stations dans un récit écrit à la suite de son pèlerinage jubilaire de 1600.
Mots Clefs
Pèlerinage, Venise, Jérusalem, Lieux saints, chevaliers du Saint-Sépulcre, disette, prise d'otages.
Format document
Description du document
XVIIe siècle, papier non folioté, 210x149 mm. Reliure aux armes de Nicolas-Joseph Foucaut.
Frontispice
non
Illustrations
non
Imprimé / Manuscrit
manuscrit
Manuscrit
Autographe
oui
Copie
inconnu
Foliotage
non
Pagination
non
Côte
Lescalopier B 100