Septembre / Octobre 2009
27|2018
« Nous voyagions pour notre curiosité ». Ainsi Jean-François Regnard commence le récit de ses voyages dans le Nord de l’Europe en 1681. La singularité des « choses vues » et racontées de ces pays si lointains avait fait accuser le futur dramaturge de n’avoir point visité la Scandinavie et, en particulier, la Laponie, en basant cette dénonciation sur la vague du binôme « lointain = faux ». Sa captivité en terre algérienne, racontée dans La Provençale, s’insère dans un courant littéraire de relations sur la piraterie, typique du XVIIe siècle et riche en clichés, qui n’a pas amélioré la crédibilité qu’avait Regnard à son époque ni celle de ses ouvrages.