Voyage pittoresque et archéologique dans la province d'Yucatan (Amérique centrale), pendant les années 1834 et 1836

Voyage pittoresque et archéologique dans la province d'Yucatan (Amérique centrale), pendant les années 1834 et 1836
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
Villa Hermosa (Tabasco) - le Grijalva - Frontera - Campêche - Champoton - le Grijalva - Frontera - Villa Hermosa (Tabasco) - Escobas - Frontera - Campêche - Sisal - Hunucuma - Mérida - Uayalké - Muna - Uxmal (Itzalane) - Mérida - Vera-Cruz - île de Cuba - La Havane
Date
du 1er décembre 1833 au 6 avril 1836
Type
voyage archéologique et de mœurs, fait en bateau, en canot, en palanquin et en voiture
Esthétique
«Je ne me donne pas pour un archéologue émérite; les profondes connaissances qu’exige l’étude des vestiges d’une civilisation éclipsée ne sont point mon partage. Mais j’ai vu et décrit en artiste consciencieux; je me suis attaché à rendre fidèlement ce que j’ai étudié avec patience et amour; [...]»(VI).
«En lisant les détails de mœurs, les anecdotes, les tableaux statistiques et les descriptions dont se compose cette portion assez considérable de l’ouvrage, il importe de ne pas perdre de vue que mon but a été de faire parfaitement connaître aux voyageurs futurs le pays qui recèle tant de richesses artistiques et scientifiques, de leur faciliter, par tous les moyens, l’accès des localités les plus intéressantes [...] Tous les matériaux qui composent cet ouvrage étaient dans un désordre que l’on comprendra, lorsqu’on saura que je consignais mes observations pêle-mêle dans mon journal et sans égard à aucune classification de matières. C’est à l’obligeance de M. Frédéric Lacroix que je dois d’avoir coordonné ces éléments hétérogènes, et d’avoir revêtu mes travaux écrits de la forme littéraire qui leur manquait. Depuis longtemps absorbé par l’étude de nombreux idiomes étrangers, forcé de vivre au milieu de populations auxquelles la langue française est entièrement inconnue, je me suis trouvé, à mon arrivée en Europe, quelque peu dépaysé en matière de style; j’ai donc dû abandonner à un autre le soin de donner à mes recherches ce vernis d’élégance que réclame le goût français»(VIII).
«On m’excusera de m’être étendu sur ces matières peu dignes d’intérêt par elles-mêmes; mais, à mon avis, un peuple se révèle surtout dans les habitudes de sa vie intime, dans les mille détails de son existence matérielle. C’est pour cela que j’ai cru devoir transcrire tout ce qui se trouvait dans mon journal sur la manière de vivre des Yucatèques»(13).
«Me voici arrivé à la partie la plus désordonnée de mon journal de voyage. Ce qu’on va lire n’est plus qu’une série de souvenirs sans suite, sans unité. [...]; je jetais mes impressions et mes pensées pêle-mêle sur le papier: [...]. On comprendra que je ne cherche pas à coordonner tant de documents si peu semblables les uns aux autres, et que je ne m’évertue pas à en faire un tout complet et régulier. Par quel effort d’imagination parviendrais-je à lier ce qui offre tant de disparates, à ménager des transitions entre des idées naturellement inconciliables? Je ne puis que transcrire le contenu de mon journal tel qu’il est. L’ouvrage y gagnera en clarté et en vérité, et c’est ce que je dois désirer avant tout»(18).
Références bibliographiques
Lieu
Paris/Londres
Année
1838
Editeur
Bellizard, Dufour et Co/J. et W. Boone/Bossange, Barthès et Lowell
Nombre d'exemplaires
XII [X]-111 p.
Format
gr. in-fol.
Annexes
atlas