Voyage au Mont-Perdu et dans la partie adjacente des Hautes-Pyrénées

Voyage au Mont-Perdu et dans la partie adjacente des Hautes-Pyrénées
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
I. du 25 thermidor (11 août) au 23 fructidor an V (8 septembre 1797)
Barèges - Luz - vallée de Gèdre - Pragnères - mont Coumélie - vallée d’Estaubé - couïla de l’Abassat-dessus - le Mont-Perdu - port de Pinède - couïla de l’Abassat-dessus - mont Coumélie - Barèges - Gèdre - vallée de Héas - le Passet des Glouriettes - vallée d’Estaubé - couïla de l’Abassat-dessus - le Mont-Perdu - port de Pinède - couïla de l’Abassat-dessus

II. an VI (1798)
Barèges - Gèdre - Gavarnie - plaine de la Prade de S. Jean - Boucharo - Gavarnie - vallée d’Ossoue - vallon des Espessières - port de Gavarnie - Barèges - Luz - Sassis - Esquièze - Serre - Villenave - Grust - S. Sauveur - Sia - Pragnères - Gèdre - grotte de Gèdre - Gèdre-dessus - Héas - plateau de Mailhet - plateau de Troumouse - port de la Canau - plateau de Troumouse - Héas - le Port-Vieux - port de Pinède - vallée d’Estaubé - couïla de l’Abassat-dessus - mont Pimené - Gavarnie - oule de Gavarnie
Date
entre 1797 et 1798
Type
recueil de deux voyages géologiques faits à cheval et à pied
Esthétique
«Mais quel est donc le charme secret de ces déserts? Quel sentiment involontaire, profond, impérieux, m’arrête dans ces lieux où mes pareils n’ont pas établi leur empire? Quel penchant irrésistible y ramène sans cesse ma pensée ou mes pas, m’y retient et amuse ma fantaisie du vain desir d’y bâtir ma cabane et d’y cacher ma famille? Qu’est-ce que la civilisation, si elle laisse en nos cœurs l’impérissable regret de notre première indépendance? Qu’est-ce que la société, si l’homme qu’elle a façonné à son gré, qu’elle s’est attaché par tous les liens de l’habitude et du besoin, ne peut échapper un instant à la foule qui le comprime, sans donner une larme à la nécessité qui l’y replonge?»(78-79).
«En vain j’essaierais de peindre la magique apparence de ce tableau: le dessin et la teinte sont également étrangers à tout ce qui frappe habituellement nos regards. En vain je tenterais de décrire ce que son apparition a d’inopiné, d’étonnant, de fantastique au moment où le rideau s’abaisse, où la porte s’ouvre, où l’on touche enfin le seuil du gigantesque édifice: les mots se traînent loin d’une sensation plus rapide que la pensée; on n’en croit pas ses yeux; on cherche autour de soi un appui, des comparaisons: tout s’y refuse à-la-fois; un monde finit; un autre commence, un monde régi par les lois d’une autre existence»(113-114).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1801
Editeur
Belin
Nombre d'exemplaires
IV-392 p.
Format
in-8
Annexes
front., pl.