Voyage à Rennes-les-Bains

Voyage à Rennes-les-Bains
Destination
À propos
Itinéraire
Toulouse - la Garonne - Pinsaguel - Hauterive - le Secourieu - Cintegabelle - Canté - Naurouse - château de Terraqueuse - Mazères - Saverdun - Bonac - Pamiers - Mirepoix - Fanjeaux - La Force - Rebenty - château de La Tour - Montréal - Cailhavel - Limoux - Alet - Serres - Rennes-les-Bains - lac Barenc - Montferrand - cîme de la montagne de Blanche-Fort - Sougragne - Bugarach - Rennes-les-Bains - Fourtou - ferme de la Vernéde - Cubières - Rennes-les-Bains (exc. ds les environs et à Misségre)
Date
1803
Type
voyage historique et d’agrément, fait en bac, à cheval, sur le dos d’âne, en voiture et à pied
Esthétique
«J’ai presque donc fait, de ce Voyage, une statistique des lieux que j’ai parcourus. Mais cette statistique, toute imparfaite, toute incomplète qu’elle est, aura cela de nouveau, que ce sera la première écrite en prose et en vers, et peut-être aussi la première où l’on se soit plus occupé des événemens que des comestibles, et des hommes plus que du nombre d’œufs et de poules. C’est annoncer que la partie historique n’a pas été négligée. En effet, sans les souvenirs de l’histoire, sans les anecdotes qui concernent les grands établissemens, la statistique d’un pays, n’offre qu’un malheureux squelette. Il faut, pour bien faire, que le paysage se trouve animé par les différentes scènes de la vie; il faut, à l’analyse du sol, mêler de temps en temps les actions de l’homme, puisque c’est pour l’homme que l’on écrit. Ces motifs m’ont engagé à augmenter la galerie des personnes qui figurent aux Bains de Rennes, en y intercalant quelques imitations de Martial, qui semblent anecdotiques. Je l’ai fait d’autant plus volontiers, que ces excursions littéraires, n’étaient pas étrangères à mon sujet et qu’elles m’ont fourni l’occasion de parler avec quelques détails dans mes notes, de la Traduction en vers, de cet épigramiste latin, que m’a legué feu M. de Kérivalant, ce digne et excellent ami [...] dont il me tarde de pouvoir publier les charmantes poësies; elles n’attendent que le retour de ce temps heureux où une politique moins menaçante, ne captivera pas entièrement l’attention des amis des Muses. O combien il m’aurait été agréable de vivre à ces paisibles époques où une Elégie était la nouvelle du jour; où l’on s’occupait exclusivement des Ris, des Jeux, des Grâces; où il était si doux de rêver au bonheur et à la gloire, sans s’occuper de ses pensées politiques qui absorbent aujourd’hui toutes les attentions, troublent l’esprit et blessent le cœur»(VI-VII).
«Me blâmera-t-on aussi, d’avoir, comme dans mes autres Voyages, multiplié les citations? J’avoue que je serais fâché, que cela parut une faute. J’aime les emprunts qui enrichissent, j’aime à faire connaître ces expressions vives et inimitables, qu’il serait imprudent de remplacer ou de parodier; j’aime enfin à citer, parce que j’aime à me montrer reconnaissant du plaisir que me procurent des lectures qui m’amusent ou qui m’intruisent»(VIII-IX).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1832
Editeur
chez Achille Désauges
Nombre d'exemplaires
LXVIII-672 p.
Format
in-8
Annexes
facs.