L'Espagne sous Ferdinand VII

esthétique du genre de récit de voyage: Lettre I (Soc. typograph. belge A. D. Wahlen & Cie/I/52-66)
«[...] passer de France en Espagne, c'était changer de planète [...] une nation poétique, religieuse, guerrière, de mœurs dramatique [...] enfin, retrouver l'histoire oubliée, la religion perdue, la féerie dédaignée chez nous; admirer le romantique réel au lieu du romantique travesti: voilà le plaisir que je me promettais en partant pour l'Espagne»(Soc. typograph. belge A. D. Wahlen & Cie/I/42).
«Je veux retracer pour vous quelques scènes de mon voyage. Il ne faudrait, pour amuser et pour étonner, que retracer scrupuleusement ce qui me passe à chaque instant devant les yeux. Mais souvent l'insouciance du vagabond l'emporte sur l'amour-propre du peintre; je jouis mieux de ce que je ne raconte pas: décrire c'est copier»(Soc. typograph. belge A. D. Wahlen & Cie/II/3-4).
«Ces lettres ne sont qu'un recueil de conversations intimes [...] On trouvera, [...] le tableau d'une société qui n'existe déjà plus»(Soc. typograph. belge A. D. Wahlen & Cie/I/43).
«Dans ce recueil d'aventures sans prétentions, et de sensations non motivées, un goût naturellement délicat, un style flexible, peuvent seuls aider l'écrivain à rendre supportable au lecteur le décousu de la vérité. Il ne suffit pas de dire que ce qui est, il faut voir le côté intéressant des choses»(Soc. typograph. belge A. D. Wahlen & Cie/I/56).