Chateaubriand et l'art du voyage (sur l'Itinéraire de Paris à Jérusalem)

Conférencier / conférencière

L’Itinéraire de Paris à Jérusalem se situe à l’orée du XIXe siècle. Il participe de « l’art du voyage » ancien, quand le monde est considéré comme un livre : l’ordre du discours sera l’ordre des sensations du voyageur.

Pour Chateaubriand, il s’agit de remettre ses pas sur ceux des hommes du passé, en une sorte de pèlerinage laïc ex. 2). A la fois savant et explorateur, le voyageur peut dire : « J’ai vu » (ex. 1 dans la correspondance). L’Itinéraire est avant tout un voyage littéraire, c’est-à-dire un voyage pour écrire ; Chateaubriand destine sa relation au Mercure de France qui le publierait en feuilletons ; il pense aussi en nourrir son épopée chrétienne des Martyrs. Une lettre de recommandation de Talleyrand (ex. 3) évoque l’ambition d’ « embellir la littérature française » par la relation du voyage. Autant le « but utile » du voyage se notait dans le voyage en Amérique – sous le prétexte de trouver le fameux passage du Nord-Ouest, de décrire la faune et la flore et les populations de l’Amérique -, autant l’Itinéraire n’a d’autre fonction que d’écrire. En 1811, les comptes rendus de presse (ex. 4) y voient le voyage d’un poète fait par un professionnel de l’écriture (le voyage en Orient chez Nerval ira encore plus loin dans cette direction), où « l’imagination », qui est la mémoire du passé recréé en esprit (ex. 5) conduit au « J’aurais pu voir » de Sparte. Il faut des talents de peintre (ex. 6), des beautés du style que les contemporains, déçus par l’emphase des Martyrs (1809) trouvent dans l’Itinéraire. De fait, l’œuvre de Chateaubriand est globale et doit se lire en continuité (avec des reprises thématiques comme celui du vol des oiseaux) : d’où l’importance des préfaces et des avant-propos successifs qui structurent le monument de papier. Dans son jugement, Fontanes parle de « talent flexible » en opposition aux Martyrs qui auraient du être l’aboutissement de l’Itinéraire (ex. 7) : d’un côté, la dévalorisation de l’épopée, et de l’autre le « naturel » de l’expression. L’Itinéraire est, par ailleurs, un montage de différents genres de discours, une mosaïque : selon les rôles adoptés par le voyageur, le style varie, parfois même à l’intérieur d’une même séquence. Mais l’essentiel est la transmission du savoir par le voyageur au sédentaire. Pour Chateaubriand, tout est bon pour s’évader du récit premier. Dans Le Rhin, Hugo parlait de la « muse pédestre » du voyageur. A la différence des Martyrs (ex. 8), qui pratiquent le genre noble, il s’agit de produire un discours qui donne l’illusion de la vérité. Illusion seulement, car dans le récit de la tempête au large de Lampédouse, Chateaubriand convoque Virgile et calque son récit sur ce modèle. Il décrit longuement des lieux du Péloponnèse qu’il n’a pas visités. Petit à petit, le texte découvre l’objet décrit, comme dans la séquence sur le Jourdain. Il donne la parole aux grands écrivains du passé. Le Journal de Jérusalem peut servir à l’analyse de l’avant-texte. Le naturel est l’effet ultime de l’art. Car le but est de présenter la relation d’un voyage personnel et non celui d’un auteur. Presque rien sur la vie privée (le rendez-vous de Grenade, par exemple, est ignoré) : le mythe personnel se construit par le refus de l’anecdote personnelle (ex. 9). Chateaubriand se représente en train d’écrire (ex. 10) et propose une subjectivité très différente des pratiques classiques du voyage (Chardin, Tavernier). Le « livre de postes des ruines », selon sa propre expression sur l’Itniéraire, est ce qui reste du voyage (ex. 10, 11).

Conférence suivie d’un dialogue entre Philippe Antoine et Roland Le Huenen

1. Que de choses j’aurai à vous dire, mon cher Mathieu ! J’ai vu Sparte, Argos, Mycènes, Athènes ; j’ai vu Délos, Naxos, Scio ; j’ai vu Smyrne, et je suis venu par terre de cette dernière ville à Constantinople, en traversant l’ancien royaume de Crésus en Asie. Le mal est que tout cela ne me rend pas riche comme Crésus. Le plus grand mal c’est que j’ai perdu bien des illusions ; et cependant je ne suis qu’au milieu de ma course. Je vais m’embarquer pour Jaffa ; de là j’irai saluer Jérusalem ; je toucherai en revenant à Alexandrie ; je jetterai un regard sur les Pyramides, et je viendrai débarquer en Espagne au pied des antiquités moresques. J’ai souffert, beaucoup souffert ; il n’y a point de campagne plus dure que le voyage. Je suis jaune comme un Maure, maigre comme un Arabe, mais l’espérance me soutient. Si j’arrive dans l’Europe civilisée, adieu pour jamais les voyages. J’aurai vu tous les grands monuments élevés par les hommes et tous les lieux fameux par quelques souvenirs. Soyez plus sage que moi, mon cher ami ; ne quittez point votre patrie ; tâchez de surmonter cette inquiétude de cœur qui m’a poussé sur tant de rivages, pour me désenchanter sur une foule d’objets, et ne me laisser que l’ennui. [A Mathieu Molé, de Constantinople, le 13 septembre 1806]

2. On sent en lisant ces dernières lignes qu’elles sont l’expression d’un sentiment vrai, et que celui qui les a écrites ne sera véritablement heureux que lorsqu’il aura déposé à la porte de ses pères le bâton et le manteau du voyageur. Mais (aujourd’hui son absence nous permet de le dire sans offenser sa modestie), au bonheur même il préfère la gloire, cette gloire qui ne s’acquiert que par des ouvrages dignes de postérité. Il est digne de remarque que celui de tous les écrivains que la nature a doués [sic] de la plus riche imagination, ne se permette de jamais rien décrire qu’il ne l’ait vu. Avant de peindre les déserts de l’Amérique, les cabanes et les mœurs des Sauvages, M. de Chateaubriand avait parcouru ces déserts, vécu avec les Sauvages, habité leurs cabanes. Occupé aujourd’hui d’un ouvrage dans lequel la scène sera presque toujours en Grèce, il vient de partir pour visiter ce pays de forte et ingénieuse mémoire. Ne se proposant pas d’étudier les mœurs des Grecs modernes, il ne veut que voir les lieux illustrés par tant de grands hommes et par des événements dont le souvenir ne périra point : quelques mois lui suffiront. Pendant ce court espace, il ne sera pas étranger à la rédaction du Mercure : d’Athènes, de Thèbes, de Constantinople, de la plaine de Troie, il doit écrire à un de ses amis, qu’il a autorisé à nous communiquer ses lettres, pour les imprimer dans ce journal. [Mercure de France, 12 juillet 1806]

3. M. de Chateaubriand, auteur du Génie du christianisme, s’est proposé de parcourir successivement la Grèce, l’Asie mineure et les parties de l’orient les plus remarquables. Les amis des lettres le voyent avec plaisir entreprendre ce Voyage ; ils espèrent qu’en visitant ces contrées célèbres, dont la vue réveille de si féconds souvenirs, Mr de Chateaubriand éprouvera le besoin de noter ses propres impressions et que la littérature française sera quelque jour enrichie du résultat de ses observations. Je vous prie, Mr L’ambassadeur, d’accueillir avec bienveillance M. de Chateaubriand. Ses ouvrages ont dû vous inspirer beaucoup d’estime pour lui, il vous sera sans doute agréable de trouver l’occasion de la lui témoigner : je vous saurai personnellement un gré infini de tout ce que vous aurez bien voulu faire pour lui faciliter les moyens de bien voir les pays qu’il va visiter et d’y voyager avec autant d’agrément que de sûreté. [Lettre de Talleyrand aux consuls de France en Orient]

4. Mais ce qui surtout jette de l’intérêt sur le pèlerinage de M. de Chateaubriand, c’est le pèlerin lui-même ; ce sont ses sentiments élevés, ses opinions généreuses, sa juste célébrité, son talent original, ses ouvrages dont on ne saurait séparer le souvenir de cette nouvelle production, puisque le but de l’auteur, en voyageant, était principalement d’examiner par lui-même les lieux où il voulait placer les scènes de ses Martyrs, et puisque dans son voyage, il rappelle partout les grandes idées politiques et morales qui forment la base du Génie du christianisme. [Malte-Brun, Journal de l’Empire, 4 mars 1811]

5. […] l’imagination n’a d’autre objet que de donner partout la vie ; maîtresse du monde, elle dispose des lieux, des temps, de tout ce qui les a remplis ou les remplit encore ; elle transporte sur les rives du Jourdain ou de l’Eurotas toutes les beautés des forêts de l’Amérique, des bords de l’Ohio ou du Missouri ; elle réveille les morts, tire du tombeau Léonidas, Sophocle, Démosthène, pour les replacer au même endroit où vit aujourd’hui un esclave stupide, où commande en une langue barbare un stupide oppresseur. Qui ne serait charmé de se laisser entraîner par elle, de suivre quelques instants son vol ? [R., Gazette de France, 2 mars 1811]

6. En effet son ouvrage [il s’agit des Martyrs] ressemble au portefeuille d’un peintre qui a recueilli sur la nature un nombre d’études suffisantes pour composer un grand tableau. Ce tableau a paru, le peintre publie aujourd’hui les études qui lui ont servi, et elles forment elles-mêmes autant de tableaux charmants. [Alexandre de Laborde, Le Moniteur universel, 5 avril 1811]

7. […] Jusqu’ici on avait reproché au style de M. de Chateaubriand des couleurs trop poétiques, des figures trop hardies, des tours peu naturels, des expressions et des alliances de mots un peu extraordinaires. Je n’examinerai point si ces reproches étaient fondés […] Ce qu’il y a de certain, c’est que de pareils défauts eussent été beaucoup plus déplacés et infiniment plus sensibles dans la relation d’un voyage ; le goût de M. de Chateaubriand les a évités avec soin, et son talent flexible s’est prêté avec une heureuse facilité au nouveau ton qu’il devait prendre. Un voyageur est le héros de sa relation, et c’est surtout lorsqu’on parle de soi qu’il faut éviter la recherche, l’affectation et l’enflure ; le naturel, la simplicité, la grâce, tels doivent être alors les seuls ornements du discours ; tels sont aussi ceux qu’on remarquera dans la narration de M. de Chateaubriand, toutes les fois qu’il est en scène. Cependant des pensées touchantes, des sentiments généreux, des rapprochements heureux, des traits rapides, vifs, énergiques, qui sortent sans effort de ce fonds si simple, n’en reçoivent que plus d’éclat, et font une impression plus infaillible et plus forte sur le lecteur. Mais ce n’est pas de la personne seule du voyageur que le récit de voyage doit prendre son ton ; il doit le recevoir aussi des lieux que le voyageur parcourt ; il doit s’élever et s’ennoblir suivant qu’ils rappellent, les grandes destinées qu’ils ont eues, et celles qu’ils peuvent avoir. Le talent connu de M. de Chateaubriand s’accordait trop naturellement avec cette règle de composition pour qu’il ne s’y conformât pas. Il parle noblement des nobles objets qui s’offrent sur sa route, ou plutôt qui sont rappelés à sa mémoire par l’histoire des peuples qu’il visite, des villes et des lieux qu’il parcourt : le spectacle de cette illustration perdue et de la dégradation de la Grèce, jadis si florissante, si libre, si polie, aujourd’hui humiliée, avilie, presque aussi barbare que ses barbares dominateurs, lui arrache des regrets éloquents, lui inspire une éloquente indignation contre les stupides oppresseurs de Sparte et d’Athènes, et de nobles vœux pour un meilleur avenir. [Fontanes, Mercure de France, 13 avril 1811]

8. Jamais si brillant spectacle n’avait frappé les regards d’Eudore. Athènes s’offrait à lui dans toutes ses pompes, le mont Hymette s’élevait à l’orient, comme revêtu d’une robe d’or ; le Pentélique se courbait vers le septentrion pour aller joindre le Permetta ; le mont Icare s’abaissait au couchant, et laissait voir derrière lui la cime sacrée du Cythéron ; au midi, la mer, le Pirée, les rivages d’Egine, les côtes d’Epidaure, et, dans le lointain, la citadelle de Corinthe, terminaient le cercle entier de la patrie des arts, des héros et des dieux.
Athènes, avec tous ses chefs-d’œuvre, reposait au centre de ce bassin superbe : ses marbres polis, et non pas usés par le temps, se peignaient des feux du soleil à son coucher ; l’astre du jour, prêt à se plonger dans la mer, frappait de ses derniers rayons les colonnes du temple de Minerve : il faisait étinceler les boucliers des Perses, suspendus au fronton du portique, et semblait animer sur la frise les admirables sculptures de Phidias.
Ajoutez à ce tableau le mouvement que la fête des Panathénées répandait dans la ville et dans la campagne. Là, de jeunes Canéphores reportaient au jardin de Vénus les corbeilles sacrées ; ici, le Péplus flottait encore au mât du vaisseau qui se mouvait par ressorts ; des chœurs répétaient les chansons d’Harmodius et d’Aristogiton ; les chars roulaient vers le Stade ; les citoyens couraient au Lycée, au Poecile, au Céramique ; la foule se pressait surtout au théâtre de Bacchus, placé sous la Citadelle ; et la voix des acteurs, qui représentaient une tragédie de Sophocle, montait par intervalles jusqu’à l’oreille du fils de Lasthénès. Cymodocée parut […] [Les Martyrs, dans Œuvres romanesques et voyages, II, p. 341-342]

9. Toujours en calme. Nous avons à bord de nouveaux passagers : d’abord une espèce de petit oiseau grisâtre et roussâtre qui ressemble assez à un rossignol. Les matelots l’ont pris, tué et jeté à la mer avant que j’aie pu le voir ; il eût été intéressant de vérifier l’espèce pour l’histoire naturelle. Ensuite deux hochequeues qui sont vraisemblablement à bord par accident – du moins ceux-ci sont plus heureux que ce pauvre voyageur solitaire auquel on vient d’ôter la vie. Ils sont deux dans leur malheur, et qu’importent les lieux quand on n’a point quitté l’objet de son attachement ! enfin une hirondelle, qui passe vraisemblablement en Egypte comme moi et qui peut-être vient de France comme moi. Je suis bien tenté de lui demander des nouvelles de la patrie. Peut-être avoit-elle son nid sous la corniche de ce palais où j’ai aussi le mien ; peut-être étoit-elle retirée à la fenêtre de quelques-uns de mes amis, ou vient-elle de ce toit paternel que j’ai quitté depuis si longtemps et auquel elle a été plus fidèle que moi. Je me rappelle que, dans mon enfance, je m’amusois des heures entières, avec je ne sais quel plaisir triste, à voir en automne les hirondelles voltiger autour du château gothique qu’habitoit mon père : apparemment qu’un secret instinct me disoit que je serois voyageur comme cet oiseau. Elles s’assembloient toutes vers la fin de septembre dans les roseaux d’un grand étang au-dessous du château. Là, par mille évolutions sur la surface de l’eau, poussant mille cris confus, elles sembloient essayer leurs ailes et se préparer à leur long voyage. Pourquoi, de tous les souvenirs de ma vie, ceux de cette espèce sont-ils à la fois les plus vifs, les plus doux, et ceux qui reviennent le plus souvent ? Jamais je ne songe ou presque jamais aux différens plaisirs que j’ai eus dans la vie. Quelques jouissances d’amour-propre, quelques erreurs de jeunesse ne reviennent point avec charme dans ma mémoire : j’y trouve de l’aridité ou de l’amertume. Mais les moindres sentimens de mon enfance me sont présens, tout les retrace à mon cœur. Aux bords si solitaires des grands lacs de l’Amérique, je faisois, en voyant quelques hirondelles, les mêmes réflexions que je fais aujourd’hui sur les mers de la Syrie ; je trouvois, dans une terre vide de souvenirs et qui n’a pour elle que sa solitude, les mêmes sentimens que j’éprouve presqu’à la vue des côtes de Chypre, de l’Egypte et de la Palestine, si fécondes en souvenirs et en sentimens. C’est que l’homme ne peut changer le fond de son cœur et que c’est de là qu’il tire toute son existence. Les objets extérieurs peuvent le distraire un moment, mais ce qui l’occupera sans cesse, ce qui se présentera sans cesse à lui, c’est son intérieur, ce sont les rêveries accoutumées de son ame. Après avoir été errant quelques momens hors de lui-même, il retombe, et rentre pour ainsi dire dans son cœur, centre de son existence, de ses sentimens et de ses pensées. [Journal de Jérusalem, p. 32-34]

10. Je vois aujourd’hui, dans ma mémoire, la Grèce comme un de ces cercles éclatants qu’on voit quelquefois en ferment les yeux. Sur cette phosphorescence mystérieuse se dessinent des ruines d’une architecture fine et admirable, le tout rendu plus resplendissant encore par je ne sais quelle autre clarté des muses. Quand reverrai-je le thym de l’Hymète, les lauriers-roses de l’Eurotas ? Un des hommes que j’ai laissés avec le plus d’envie sur des rives étrangères, c’est le douanier Turc du Pirée : il vivait seul, gardien de trois ports déserts, promenant ses regards sur des îles bleuâtres, des promontoires brillants, des mers dorées. Là, je n’entendais que le bruit des vagues dans le tombeau détruit de Thémistocle et le murmure des lointains souvenirs : au silence des débris de Sparte, la gloire même était muette. [Mémoires d’outre-tombe, XVIII, 1]

11. Je n’ai devant les yeux, des sites de la Syrie, de l’Egypte et de la terre punique, que les endroits en rapport avec ma nature solitaire ; ils me plaisaient indépendamment de l’antiquité, de l’art et de l’histoire. Les Pyramides me frappaient moins par leur grandeur que par le désert contre lequel elles étaient appliquées ; la colonne de Dioclétien arrêtait moins mes regards que les festons de la mer le long des sables de la Lybie. [Mémoires d’outre-tombe, XVIII, 4]

Bibliographie succinte
Éditions de l'Itinéraire de Paris à Jérusalem

Itinéraire de Paris à Jérusalem, « Folio classique », éd. J.-C. Berchet, Gallimard, 2005.
Itinéraire de Paris à Jérusalem, dans Œuvres romanesques et voyages, éd. M. Regard, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », tome II, 1969.
Journal de Jérusalem, éd. G. Moulinier et A. Outrey, Cahiers Chateaubriand n°2, Librairie Eugène Belin, 1950.
Itinéraire de Paris à Jérusalem […], éd. E. Malakis, The Johns Hopkins Press, Baltimore / Londres / Paris, 1946, 2 vol.

Sur l'Itinéraire de Paris à Jérusalem

Catalogue d’exposition : Chateaubriand en Orient. Itinéraire de Paris à Jérusalem 1806-1807, Conseil général des Hauts-de-Seine, Maison de Chateaubriand, 2006. (Riche iconographie accompagnée de textes rédigés par des spécialistes de Chateaubriand).
Le Voyage en Orient de Chateaubriand, Textes présentés et rassemblés par J.-C. Berchet, Editions Manucius, 2006.
Antoine, Philippe, Les Récits de voyage de Chateaubriand, Paris, Champion, 1997.
Antoine, Philippe, Itinéraire de Paris à Jérusalem, « Foliothèque », Gallimard, 2006
Berchet, Jean-Claude, « Un voyage vers soi », Poétique, n°53, 1983, p. 91-108.
Berchet, Jean-Claude, « Chateaubriand et le despotisme oriental », Dix-huitième Siècle, n° 26, 1994, p. 391-421.
Berchet, Jean-Claude, « Les enseignements du Journal de Jérusalem » dans Sortir de la Révolution, éd. B. Didier et J. Neefs, Presses universitaires de Vincennes, 1994, p. 237-257.
Fumaroli, Marc, Chateaubriand. Poésie et Terreur, Editions de Fallois, 2003.
Guyot, Alain, et Le Huenen, Roland, L’Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand. L’invention du voyage romantique, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2006.
Le Huenen, Roland, « Le récit de voyage : l’entrée en littérature », Etudes littéraires, vol. 20, n°1, Laval-Québec, 1987, p. 45-57.
Le Huenen, Roland, « L’Orient imaginaire dans l’Itinéraire de Paris à Jérusalem », dans Miroirs de l’altérité et voyages au Proche-Orient, éd. I. Zinguer, Slatkine, 1991, p. 141-150.
Moussa, Sarga, La Relation orientale, Klincksieck, 1995.
Poirier, Alice, Les Notes critiques d’Avramiotti sur le voyage en Grèce de Chateaubriand, P.U.F., 1929.
Poirier, Alice, Les Idées artistiques de Chateaubriand, PUF, 1930 (chapitre II consacré à l’Antiquité).
Roulin, Jean-Marie, Chateaubriand. L’Exil et la gloire, Champion, 1994.

Référencé dans la conférence : Littérature des Grands Voyages jusqu’au XVIIIe siècle
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